Histoire des motos dans la famille
XXI éme siècle = le motard est un ours comme les autres...
Les motards n'ont pas toujours eu bonne presse , souvent lié à un esprit de liberté la moto à
eu aussi de nombreux détracteurs au fil des ans , connu des périodes sombres de quasi extinction
Alors le motard est il toujours un ours solitaire ?
Les temps changent mais l'esprit de liberté lié à la conduite d'une moto est encore présent
malgré un arsenal de lois toutes plus répressives et contraigantes les unes que les autres ,
notre motard poursuit sa quête de liberté associés au son et aux vibrations de sa machine .
Les motos évoluent , le vent qui nous grise et le plaisir de de conduire lui ne change pas !
Du côté maternel = début XXeme siècle
Mon arrière grand pére est à la fin du 19éme garde régisseur dans une grosse propriété Solognote .
Assez en avance sur son temps cet homme qui appartient au courant " libre penseur" s'achète une des 1ére moto à pétrole .
Je n'ai hélas absolument aucune photo ni marque à fournir car mon arrière grand père et mon grand père décéde avant ma naissance et je ne connaitrait pas les détails motocyclistes de cette lointaine période.
Du côté maternel ; Yvon avant guerre
Son fils , mon grand père Yvon nait donc en 1898 .
Il est ici debout derrière le réservoir de sa 350 Monet Goyon culbutée, sa fille Yvette ( ma mére ) se tient à l'arrière avec son pull blanc et un foulard . Elle adorait ses rares balades et vouait une grande admiration à son père.
Yvon apprend le métier de fer-blantier , traverse la triste période 14-18 et travaille ensuite aux chemins de fer privés avant de s'installer plombier zingueur chauffagiste ( proche de son métier d'origine dont la base est la soudure ) .
Achetée en 1935 , puis attelée , la Monet Goyon est réquisitionée au tout début de la guerre . Elle n'en reviendra jamais et mon grand père touchera un dédomagement ridiculement faible , comme tous ceux qui ont connu cette mésaventure ; "on n'a que ses yeux pour pleurer !"
Du côté maternel ; Yvon après guerre
Yvon ( qui vient d'essayer la L4c de mon pére en 1954 sur la photo avec ma grand mere derrière ) restera sa vie durant un motard convaincu , il roulera quasiment toute sa vie en moto et passera son permis auto tardivement pour les impératifs de son entreprise .
Avant guerre il achéte Moto revue , je les possède encore grâce à son fils Yves qui me les à transmis .
Du côté maternel ; Yvon après guerre (suite)
Sa fille Yvette épouse mon père Lucien , déjà motard, ses fils Yves et Yvan seront motards aussi , Jean Michel et Jean Marc ses petits fils seront motards et cela va continuer avec les arrière petits enfants !
Yvon à possédé une foule de motos ; américaine ( Indian) des Françaises multiples .
Elles sont toujours astiquées et quand ma mére fait une bétise la punition est de nettoyer la moto .(entre autres nettoyer les ailettes avec un fin pinceau et du pétrole me dira elle ) .
Hélas pas de photos autres que quelques unes glannées dans la famille , à l'époque on ne fait pas de selfies avec son teléphone portable !
la 900 bm Jean Michel
Puis En 1977 ce sera au tour de cette 900 Bmw à droite avec un copain
qui possède la même.
La photo est prise dans la cour de la maison de ses parents , Yavan et Micheline
Avant d'en être les propriétaires , Lucien et Yvette en avaient été locataires et donc ma soeur Nicole y est née en dec 1945 et mon frère Jean Luc nov en 1948 ( décédé en fev 1949 )
Yves & Josette
Jean Michel , fils d'Yvan sur la moto d'Yves la 350 Motobecane L4c
rachetée à son beau frère Lucien qui a remplacé la super culasse .
Avec cette moto à l'hiver 1958 ils aurons ensuite un grave accident à Onzain au retour d'une sortie du club moto de Blois une voiture grille un stop . Josette restera partiellement handicapée par cet accident.
du côté paternel ; Lucien
Mon père passe le permis et achéte sa 1ére moto à 16 ans , nous sommes en 1934 . Il a appris le métier de tonnelier ( sa mére ne veut pas qu'il soit mécano métier trop sale juge elle ) , quelques temps routier pinardier (sans permis car trop jeune ) . Suivra l'armée et sans transition à la fin de ses deux ans de service au 501 régiment de char, lé conflit 39-40 qui l'enverra en Syrie et au Liban jusqu'à la capitulation.
Durant cette période militaire et bien que conducteur de char il accède couramment aux motos assez nombreuses dans les régiments à cette période.
Son jeu favori effrayer le "singe" passager du side en passant par dessus une bonne kilométrique avec le side .
Il affectionne aussi une 202 avec qui il fait des courses autours des bâtiments militaires et un camion Peugeot avec lequel il effecturera pas mal de transports, Spécialiste en fausses perm (mon pére est déjà marié avec ma mère et ils ont une fille , ma soeur ainée Lucienne ) A Tours c'est un peu l'insouciance avant la guerre qui arrive . Les années qui vont suivre seront plus sombres .
la fantastique épopée du tandem de lucien
Pendant la guerre pas d'essence , Lucien construit avec l'aide du cousin Plaçard qui tient un magasin de cycles et du beau père Yvon plombier chauffagiste ce tandem en tube de chauffage et pièces de récupération.
Avec ça et une remorque , avec ma mère ils vont chercher le ravitaillement dans les fermes éloignées avec ma soeur Lucienne sur le porte bagages d'ou elle tombera un jour après s'y être endormie.
A la fin de la guerre ma seconde soeur nait en 1945 . Mon père échange le tandem contre une grosse auto (tickets de rationnement carburant encore présents ) puis il échange l'auto contre un camion , puis troque ce camion contre un autre à un garagiste (pour que le garagiste ait la marque du camion qui corresponde à celle qu'il représente ) avec ça il s'installe collecteur de lait pour une laiterie , travail assez peu rentable , après un redressement fiscal (hé oui ça existe déjà ), il entre à l'école des eaux et forets de Kadarache et devient garde chasse national , ( appelés plus tard ST Hubert ).
Retour aux motos pour Lucien
Après la réussite du concours une nomination au Pays de Raboliot va lui remettre le pied à l'étrier car les véhicules de fonction pour patrouiller sont des motos .
Ils seront pourvus par la fédération jusque la fin des années 50 ou une prime remplacera la dotation , laissant libre le choix auto ou moto .
Mes soeurs Annie en 1950 puis Christiane en 1951 et pour finir moi en 1957 oblige mes parents à posséder en paralléle une auto . ( des 203 Peugeot , 2 Cv )
Durant cette période les grands classiques de la production Française des petites populaires va leur être fournie , 125 peugeot "perleuse" ( 1ére généraion à bougie droite) dont la bougie perlait au moindre coup de gaz un pau appuyé. (photo du net )
l'accident de scooter
Les dernières motos boulot
Après l'abandon des scooters , la 125 Z (photo du net) identique à celle ci sera utilisée jusqu'en 1961 pour les déplacements professionnels.
Brave utilitaire de chez Motobécane , elle souffre comme ses consoeurs d'un faible éclairage et de démontage de roues peu pratiques lors des nombreuses crevaison.
Elle est plutôt robuste et assez fiable , au moins celle ci ne perlait pas , dira mon père.
1954 = La 350 L4c Motobécane de Lucien (photo montage)
En parallèle en 1954 et à titre personnel , mon pére s'offre la 350 L4c Motobécane à sa sortie , il devra la faire équiper d'un biplace car elle n'est pas conçue pour les pilotes de plus de 1.70 m et il se trouve trop tassé dessus.
1ére génération avec carburateur Gurthner elle devra subir quelques mises au point. La pipe d'échappement passe au rouge ( la nuit très joli ) et la conso d'essence est assez élevée pour les normes de l'époque.
Défauts de jeunesse corrigés par Motobécane , cette machine ne trouvera jamais son public avec moins de 4000 unités vendues.
2006= La 350 L4c Motobécane présentée par Stéphane
Au cours de mes restaurations j'ai eu l'occasion de restaurer une 350 L4C comme celle de mon pére.
Achetée en pièces et incompléte elle nécessita 1 an de travail .
Lors de l'expo 2006 , elle est enfin terminée et Stéphane peut donc venir la présenter au Jury .
Nous sommes en juin, il fait chaud , le jury regarde défiler les 100 machines expossées une a une .
Allez , on ne les a pas laissés mourir de soif !
La 350 L4c Motobécane de Lucien
En 1957 j'arrive ! et donc le 5éme de la fraterie derrière mes quatre adorables soeurs , Lucien doit se résoudre à sacrifier sa bécane pour une auto plus moderne et autres machines à laver ou frigidaire... Il vends donc à son beau frère Yves .
La Photo est prise devant leur maison du 31 route de Blois , la moto vient d'être équipée par Yves de grandes sacoches et mon cousin Jean Michel , neveu d'Yves étrenne cette nouvelle monture.
Mon oncle Yves , qui se fera percuter l'hiver suivant , avec ma tante en passagère , par une voiture ayant grillé un stop à Onzain.
et on attendait notre pére le soir...(photo montage du net )
Ah oui ! je me souviens , on allait au devant de notre père le soir quand il rentrait du boulot on entendait le son du pétochon dans la campagne et l'on s'entassait avec mes soeurs sur la moto pour le retour , comme sur cette photo trouvée sur le net que j'ai bricolée pour nous poser dessus et qui m'a rappelé tout de suite ces souvenirs de jeunesse.
Quel bonheur ces quelques centaines de métres passés sur la monture paternelle !
la maison de notre enfance (photo montage du net )
La maison ou mes parents habitaient lors de ma naissance en 1951 à leur arrivée , pas d'eau courante à l'évier = le puits dans la cour , pas d'électricité arrivée 3 ans après en 1954 , Wc = la cabane au fond du jardin,,,
Dire que mes parents avaient ce logement de fonction alors qu'ils possédaient dans leur ville d'origine à 100 kms de là , une maison avec le chauffage central , salle d'eau et et bien sûr l'électricité , quel sacrifice pour ma mère avec 5 enfants à élever de se retrouver au moyen âge pour suivre son mari...
Dés l'arrivée du courant électrique , machine à laver , frigidaire seront là en 1957 et pour faire oublier cette dure période la télé en 1960.
mes Soeurs et les motos.
Toute la famille étant motorisée , chaque visite dominicale donnait lieu aux explications sur les derniers achats ou modifications sur les machines . Et parfois mes soeurs se retrouvaient à poser sur la monture de l'un ou de l'autre comme ici , Nicole dessus et Annie à côté sur la Motobécane 500 super culasse de mon Oncle Yves, avec de trop rares photos l'album est bien mince !
mes Soeurs et les motos.(photo montage du net )
Ainsi Coco aurait pu se retrouver le temps d'une photo sur cette petite 125 avec Lucien son père.
hélas peu d'archives de cette belle période et il faut se contenter de souvenirs qui s'estompent avec las ans...
yvette nous quitte en décembre 1992 et lucien en juin 1994
Nicole et les deux roues ...
Ma soeur Nicole utilisera un cyclo pour aller au travail tous les jours jusqu'au milieu des années 60 ou elle se marie et part vivre en ville. Nono son mari lui n'est pas motard même si il utilise parfois un cyclo pour ses déplacements sur des petits dépannages de chauffagiste en ville .
Le premier cyclo de Nicole est à galet et posséde un levier pour basculer le moteur sur le pneu arrière comme pour vélosolex . Le sacond lui posséde un embrayage et donc il est plus facile à utiliser .
Moi je suis passager car elle me dépose à l'école au passage
Annie et les deux roues ...
Ma soeur Annie ( Ninie ) aura un solex 2200 en 1963 pour son certificat d'études .
Avec elle ira travailler au quotidien . Elle me le donnera une fois mariée. En 67 ou elle épouse Richard
Le Solex deviendra dès mes 13 ans mon moyen de locomotion jusqu'en 73 ou je passe le permis
J'ai parcouru un nombre de km incroyable avec , faisant parfois 2 pleins dans la même journée
j'avais un peu modifié le moteur il est vrai ; il roule comme un cady à près de 40 km/h mais à augmenté sa conso
ce sera probablement un des seuls solex équipé d'un bi-place !
Les filles de Nicole et Annie
Ce bref passage sur un tandem n'a pas suffit à transformer Estelle ( fille d'Annie pull rouge ) et Karine (fille de Nicole pull Blanc ) en motardes .
Seul Philippe ( fils cadet de Nicole pull façon Maya l'abeille sur la photo ) tombera sous le charme du 2 roues , mais motorisé , parce que lui le vélo ( comme moi ! ) ...bof !
Richard et les deux roues ...
Richard , le mari D'Annie n'est pas motard à tout de même eu une phase cyclo dans sa jeunesse
C'est aussi lui qui me donne en 1969 mon 1er moteur; un 100 cm3 Sachs 2 vitesses sur lequel
j'apprends les rudiments de la mécanique en cassant les segments au remontage , j'ai alors douze ans .
C'est aussi avec lui , en 1975 , sur la 125 Peugeot retapée pour Annie que nous ferons un "raid " à Paris ,
les champs z en pétochon = tout un programme !!!
Christiane et les deux roues
Christiane ( Coco ) aura la bleue de la photo en 64 suite aussi à l'obtention du certificat d'études . C'était un peu lourd pour moi se souvient elle , mais compensation , gaz à fond ça fonçait et ça faisait rager les copains en cylo moins rapides qui se faisait semer !
La aussi usage au quotidien pour aller au boulot , elle rencontre Robert (bébert) et se marie en 68
Christiane et Robert
Robert n'est pas motard non plus , mais il se souvient des nuits glacées assis derriére la Terrot de son oncle quand il sortait au bal et du coup il préfére sa R8 . La mobylette bleue hé bien Coco et Robert ne se rappellent pas ce qu'elle est devenue ... et Robert à aussi un peu perdu de vue sa 4cv d'armée ...
Sur cette photo sur la moto de son oncle Robert , une Motobécane 125 D45 , Robert est l'avant dernier , assis sur le porte baggage , derrirère lui son cousin Serge , devant lui ses frères; Roger, Lucien ,Rémi = aucun ne sera motard malgré cette photo
Cécilia ; la passagére
Cécilia , fille ainée de Christiane et Robert ne passe pas le permis mais roule un peu en mobyx et surtout trés tôt avec ses copains du moment en passagére derrière diverses motos , ici avec une 500 Kawa GN
Avec Loïc qui deviendra son conjoint elle parcours les régions de France avec un 750 Vfr avant de devenir maman et de renoncer (temporairement ?) à la moto .
Et puis les enfants grandissants maintenant c'est eux qui s'intéressent aux motos ! ( et à elle d'avoir peur )
Justine
Clin d'oeil à l'évolution de la situation ou l'ado grandissante va vouloir sa propre moto et ce ne sera pas celle d'un manège au grand désespoir de sa mère !
La roue de la vie tourne aussi vite que celle de nos motos et passe de génération en génération de motards et motardes.
Il n'y a pas si longtemps c'était les parents de Cécilia qui s'inquiétaient , maintenant ça va être son tour . A la fois fiére et inquiéte de voir ses jeunes partir en bécane , avec un brin d'envie et de nostalgie aussi .
Guillaume ; la reléve arrive ...
Photo en 2013 avec Guillaume mon petit neveu , ses parents Cilia et Loïc , motards aussi étant plus jeunes , ils ont roulé avec ma VFR ,
Guillaume , le jeune frère de Justine, à ce moment y pense aussi fortement c'est sûr !
Ici à la fin de l'une des nombreuses kermesse d'anciennes que l'on a organisé depuis 2003 pour un petit baptême sur la K 500 Zundapp.
et ça recommence avec Guillaume ...
Et oui , nous sommes en octobre 2015, Guillaume agé de 12 ans se retrouve dans ma situation de 1970 avec ma Peugeot , ( j'en avais 13 )
Il à trouvé cette belle 125 Yamaha TDR et s'amuse avec du haut de ses 12 ans dans les chemins environants .
La différence est c'est que le TDR est un joli petit monstre qui sort une trentaine de chevaux , rien a voir avec ma modeste 57 TC qui devait en faire moins d'une dizaine !
Voilà c'est un peu l'histoire qui se répéte , il va la casser , la réparer , apprendre... et acheter plus gros , plus puissant sous l'oeil inquiet de sa maman ...lol
2017 le 125 Kawa KX de Guillaume ...
Avril 2017 , Guillaume qui souhaite sans aucun doute se muscler achète ( pour la plus grande joie de sa mère ) une moto qui "arrache bien les bras" avec cette 125 Kawasaki KX une pure machine de cross .
A juste 14 ans avec une telle monture ! ça promets pour la suite ...
Sylvain l'aérostier motard
Sylvain , fils ainé de Christiane et Robert sitôt ses 14 ans s'offre ce pur Vespa Piaggio 50 qui le baladera jusqu'au permis auto .
Il achetra ensuite une 125 Honda NSR et nous quittera prématurément en 2003.
Il aura réussi son rêve en devenant aérostier , mais n'aura pas le temps de réaliser le second avec la grosse cylindrée qu'il convoitait.
Sur la photo il emméne sa tante Annie faire un tour , il adorait faire partager ses passions .
Julien le second aérostier
Julien , fils cadet de Christiane et Robert reste moins tenté par le deux roues que son frère .
Après la disparition de son frère il roulera un peu avec sa 125 Honda NSR , mais une approche de fossé le dissuadera de persévérer .
Préférant les airs ( on le comprends !) il continue sa carrière d'aérostier , notamment au dessus des châteaux de la Loire , qu'il fait découvrir aux nombreux visiteurs .
Sur la photo il à 12 ans et cette Gold Wing garée au col de la Schlutt lui à tapé dans l'oeil .
Jean-Marc et les deux roues...
ici avec mes deux soeurs les plus proche en âge sur la mob de mon père utilisée en complément d'une voiture pour les tournées .
Dernier essai de 2 roues au sein de la fédération qui abandonnera totalement la fourniture des cyclos et motos au profit d'une indemnité versée au agents .
1971 ma 1ére 125
A la maison ça coince un peu ; le grave accident de mon père à laissé des traces et ma mére ne bondit pas de joie .
Mais peu de temps avant , Maurice, un garde voisin m'a proposé sa Vespa 125 = refus catégorique du paternel qui me dit que je ne monterai jamais sur un scooter .
Donc cette petite moto tombe bien , et au final puisque l'interdiction concerne les scoot ça passe et j'achéte 50 frs cette initiatrice qui va tout m'apprendre .
Mon pére m'explique les bases , m'aide à la remettre en route et à trouver le pignon de sortie boite usé à la corde et me voici paré ! J'ai des kilométres de chemins pour apprendre à rouler , des vieilles carrières abandonnées pour fôlatrer = le top !
ça restaurait pas toujours
Voici une version ultime d'un Peugeot préparée TT
non ce n'est pas celle achetée 50frs à la casse . ( Celle ci je l'ai retapée et modernisée pour ma soeur Annie ) mais une ruine incompléte sauvée du tas de ferraille .
on a cintré les tubes d'échappement à la forge après les avoir rempli de sable avac mon père.
1972 /73 la Station
1972 alors que j'attaque un apprentissage de mécanique générale ma soeur Annie et Richard son mari prennent la gérance d'une station à Melun
Je vais y travailler toutes mes vacances scolaires et me familiariser avec la mécanique
Quand je cale je vais en face voir Gaby chez Esso qui est bon mécano ou Robert mon beau frère qui n'a peur de rien et s'intéresse aussi à refaire des autos .
1973 / 74 la Station
Je vais aussi y rencontrer beaucoup de motards venus faire le plein , des civils mais aussi des policiers , crs motards qui sont parfois aussi motards dans le civil aussi d'ailleurs .
Ici en photo avec une 1200 HD empruntée par Biloute (un chi'imi ben sur !!! )
Je vais avoir l'occasion d'essayer , de bricoler des motos , voir des autos , prêtée par des gars pas trop regardant sur mon jeune âge .
Je vais ainsi apprendre q'on ne soude pas à l'arc sans masque (c'est comme du sable dans les yeux à 23 h = aie aie aie ) , qu'on enflamme pas des déchets verts avec de l'essence en plein soleil , et autres aneries qui forment le bonhomme .
On tire aussi à la carabine sur des cibles voir avec des armes de guerre , on rigole , fait des barbecues et des soupes à l'oignon géantes à pas d'heure , des virées à Paris tous les 2 /3 jours.
Bref on vit une période de dolce et vita tout en bossant comme des dingues 6 / 21 h voir + les WE
1974 / 75 la Station
Juillet 1973 je m'inscris dans une auto école et vais passer mon permis sur une 350 four flambant neuve .
Après une heure de cours je conduis seul , le moniteur me donne des trajets et je me débrouille , au pire il m'envoie faire le plein à la station , je prends la rocade de Melun à bonne allure , attention la fin de la rocade se referme sur un virage serré et tue de nombreux motards à cette époque.
Début aout je suis fin prêt ! mais je me fait refouler ; nous sommes en aout 1973 = depuis 8 j le permis n'est plus à 16 ans mais à 18 ans
Je perds ainsi tous mes cours de conduite et je dois me contenter du permis 125 = furieux le gars
1977 biloute ; la piste routière
Image d'une police peu répressive et plus pédagogique aujourd'hui oubliée . Il fera ensuite partie des pistes routiéres qui passait de villes en villes et d'écoles en lycées pour inculquer les bases de conduites du deux roues à des jeunes , y compris Alex qui profitera ainsi de ses conseils avisés .
L'aventure durera plusierus années jusqu'au retrait des financements des assurances privées sommées d'indemniser les victimes du sang contaminé (sida) alors que c'est une faute d'état.
les compagnies se vengeront en retirant le budget prévention pourtant bien utile, le tout dans un silence assourdissant des médias... le deux roues parent pauvre comme toujours !
1973 la 125 Z (photo du net )
Exit le permis c'est donc la licence A1 obligatoire pour deux ans donc !
Je roule alors avec une Z , rouge vif , rachetée à Jojo un Crs motard qui roule en Bm en privé
Je n'ai hélas pas la photo. Modernisée par moi ; pot de 500 four, biplace ducati , clignos . (celle ci est une photo du net qui lui ressemble un peu lors de son achat avant modif )
1973 la 125 Z (Dessin du net )
Parfois motorisée en 125 , parfois en 175 , parfois un mixte entre les 2 , elle ne me laissera qu'une seule fois en panne , volant magnétique desserti du noyau . Le mémorable retour trainé avec une corde derrirère la 403 diesel paternelle me poussera à construire une remorrque avec mon père.
Je roule plein pot tout le temps = elle a donc des excuses . Je vais au lycée technique avec ou elle cotoie les Yam As3 , Motobec LT et autres Honda K5 des étudiants plus fortunés .
1975 la jawa Cz
Ma 1ére moto neuve , offerte par mon père pour mes 17 ans . .
La Jawa Cz va me faire des misères , beaucoup de serrages aussi incompréhensibles que répétitifs et à la fin de la garantie rien n'est résolu .
Multiples rodages longs et fastidieux ne donnent rien .
Le concessionnaire , divers mécanos , types et mode de graissage , jeu moteurs = rien n'y fera ,
De mémoire , l'importateur de l'époque retirera même la concession à celui qui me l'a vendue .
En 1975 une voiture sort en marche arrière d'un parking en bord de seine à Melun , je la percute à près de 80 et ça plie tout l'avant .
Elle ressort donc avec une fourche neuve et un multi posisitons = incontournable à cette époque
1976 la jawa Cz ; le départ
1976 , Je la vends à mon pote Bernard avec qui je bosse à l'usine , ( on avait été apprentis ensemble ) il la transforme en bête de course ( pot de détente , bracelets, cde reculées, moteur gonflé ) et ça ne change rien elle continue de serrer ou pas... il changera le piston au bord de la route en allant aux éléphants mais ça ne l'émotionne pas , il a fait pire avec sa bleue trafiquée en concentre , un sacré loustic et un fondu de moto le nanard !
1976 Honda S3 (la 1ére )
Tellement parfaite que j'en userai deux en 18 mois.
Que du bonheur , 40000 kms en 10 mois pour la 1ére et pas une panne .
Que de virée les We avec des passagers ou passagères derrière , des bourres entre 125 , je la règle soigneusement (j'ai acheté un petit stroboscope )et la vidange tous les 3000 kms et bien réglée elle séme les K5 et Yam Dt des copains même en duo !
Je la change par une seconde , qui curieusement marche un poil moins bien, mais que j'équipe d'un carénage intégral chaplot robin et après 12000 kms de poignée dans le rouge l'épurateur se bouche = vilo hs . Donc ouverture et réfection du berlingot .
En 1978 elle aussi quitte la famille pour cause de mariage .
1976 Honda S3 (la seconde )
Les 125 étaient bien utiles pour rouler à bas coût sur des trajets travail quotidien de plus de 125 bornes . Entretenir une grosse cylindrée oblige la plupart d'entre nous à de gros sacrifices financiers. Et parfois, une fois acquise la moto ne roule plus car le pneu est lisse ou la chaine usée et avec les frais d'essence , assurance et crédit nombre de mes potes ont transformés le rêve en cauchemar . D'ou le mulet au quotidien.
La veille de sa vente , elle est repeinte car les bracelets réglables avec le carénage ça tapait dans les flancs de réservoir et donc lors de sa remise en configuration d'origine obligation de rebarbouiller le tout !
ma 1ére 125 après restauration va chez Annie et Richard
Hé oui je l'ai sauvée après des années de roulage dans les chemins, un peu de cross et des démontages complets pour apprendre la mécanique .
En 1974 je la retape , modernise l'aspect (pot de yam rd , tête de fourche , quidon multipositions , peinture vert olive, ect ) et la repasse à ma soeur Annie.
L'année suivante je lui remonterai une 100 kawa plus performante , plus agile et adaptée à la circulation des villes.
La Peugeot , on se fera une virée Paris By Night avec Richard (mon beau frère) et moi sur la 125 Cz ... Epique les champs Z avec nos pétoires !
LA 100 Kawa d'Annie (photo du net )
C'est un vaillant petit mono qui tient le 110 km/h sans rechigner. Annie s'en servira au final assez peu les choses de la vie ayant tourné, elle s'en séparera quelques années plus tard ..
(photo du net car la notre est bien jaunie )
Philippe , le collègue à qui je l'avais achetée accidentée , l'avais lui même achetée quasi neuve à un jeune black d'outre mer qui avait trouvé le climat trop froid en métropole pour le deux roues , lorsque Annie la revends c'est un jeune black qui lui rachète = marrant ; la boucle est bouclée !
Baptême du feu pour LiliBull
Si Camille et Gaby sont ravis , Alex s'est dit ; y'a pas de raison que LiliBull n'y soit pas aussi !
Sitôt dit sitôt fait , un harnais un mousqueton et hop voilà le toutou familial prêt à son baptême du feu en toute sécurité et visiblement pas près de vouloir céder son tour !
Paraitrait même qu'il frime...un peu cabot quoi !
1ére grosse cylindrée 600 Bmw R60/5
Achetée en 1975 aux domaines , ex CRS , elle est accidentée .
Elle date de 1973 , a 33000km , le cadre et la fourche sont tordus.
Je la reconstruis entiérement , fait passer le cagre au marbre , acquiert un carénage Chaplot Robin lors du bol d'or 76 un guidon multi position Bottelin &Dumoulin et la bête est prête à repasser aux mines .
C'est avec l'ami Pascal qu'on fait l'expédition à Blois dans un froid glacial hivernal avec de la glace sur la route bombée l'ingénieur des mines veut voir un blocage des freins = refus de Pascal de bloquer la roue avant sur cette route bombée et glissante = moto refusée
Je la repasse 8 j après avec mon pére et tout est oublié ,,, on avait surement les cheveux trop longs , trop jeunes .. et peu patients !
1ére grosse cylindrée 600 Bmw R60/5
Li'dylle ne dure pas lontemps nous sommes en 78 et le mariage arrive en décembre , Christine à peur en moto ( ça lui restera çà! ) , ma conduite rapide n'arrange pas les choses et il faut bien financer notre installation dans un appartement Orléanais .
Je la vends à regrets à l'automne 78.
Sure et confortable une bonne machine pour l'époque .
Avec , je suis la 4 pattes roulant en duo de Pascal et je séme la Bm série 6 de Jeannot qui à pourtant une boite 5.
Carbus spécifique sur les séries police diront certains ( c'est noté dans la revue technique cette particularité )
Elle part sur l'Orléanais vivre sa vie de grande routiére.
Le bol d'or au Mans jusqu'en 1977
le pélerinage annuel et indispensable au Bol d'or au Mans à cette époque , une ambiance de dingue , pas de trous du c,,, comme aujourd'hui qui explose leur moto sur la béquille à fond de rupteurs parce qu'ils sont incapable de la piloter dans ses derniers retranchements et casse leur jouet comme des sales gosses.
D'abord y'a PAS de rupteur , si t'es trop c,, pour lâcher la poignée ça perce, ça serre , sa casse ... Secondo une bécane c'est des années de sacrifices ou de crédit , même les fêlés le savent très bien .
Attention ! ça roule comme des cinglés , ça se tire la bourre partout , le pire est la sortie après l'arrivée à 16 h. (oui 16h à cette époque ) Une gigantesque "bourre" ou tout ce qui roule se mesure au voisin , des tasses (50cm3) kitées au réplicas Godier Genoud des plus fortunés.
Revers de la médaille , de (trops) nombreux accidents et parfois mortels , émaillent le We . Par la suite des mesures draconiennes seront prises pour éviter le carnage lors du déplacement de l'épreuve au Castellet en 78.
Z 900 bol d'or
Une vraie moto d'endurance de l'époque !
Exposée sur un salon à Orléans , celle ci à finit seconde du 39éme bol d'or avec Gilles Husson et Christian Estrosi comme pilotes.
Préparée chez Cassegrain Orléans avec un moteur fournit par l'usine et des mécanos de chez Sidem (impotateur kawa )
Philippe , dit "Vidocq" , neveu de Richard mon beau frère est à cet époque mécano en fin d'apprentissage chez Cassegrain .
Ah ça nous à fait rêver tout ça , Hubert Rigal avec sa Bmw 900 R90S qui à failli l'emporter et casse à 11 h du matin en ayant fait la course en tête la nuit ...
Il me faudra attendre 1996 pour en acheter une de route évidemment .
Aujourd'hui tu veux une moto sportive = elle existe toute faite au catalogue avec moults accessoires haut de gamme et cv vapeurs !
A l'époque tu achète la moto de base et tu l'équipes ; cadre (martin) ech 4en1 (devil) arbre à cames (yoshimura ) amortos (koni) guidons bracelets (bottelin-dumoulin ) poigné de gaz (tomaselli ) ect ect ect ... bref la moto elle te coute x3 le pris d'achat . Reste des prépas toutes faites pour les plus fortunés chez Godier Genoud , Japauto , ou Egli ( trés rares )
le bol d'or
les concentres , les trials , les motos cross
Hé oui , on est "barrés "quasiment tous les Week end ,
Ajoutons à ça les bals du samedi soir , les inévitables séances de mécanique sur les motos , pour certains le foot , la chasse , la pêche , les filles ou Dieu sait quoi d'autre et notre jeunesse s'est envolée en un souffle .
Malheureusement certains y ont laissé leur vie , trop vite arrêtée , inachevée. A cette époque on plafonnait à plus de 23000 morts/an.
Les années "plein gaz" avaient un coût et si je ne regrette rien , je comprends aussi qu'il fût à un moment nécessaire d'y mettre un frein.
Comme toujours le législateur est tombé dans les excès contre productifs parfois , mais le nombres des victimes est divisé par 6 et ça on ne peut le nier.
Mon seul reproche ira aux 45 années passées à attendre la création de circuits accessibles à tous et dûment contrôlés . Chaque fois que le nom d'un pilote régionnal à retenti , on nous à servi l'arrivée proche d'un circuit aussi vite oublié qu'une promesse électorale . Ecologie , chasseurs, budgets, divergences entre clubs , riverains mécontents ; tout à été utilisé pour masquer le manque de vraie volonté !
1980 / 90 la Cb 200
C'est le retour par la petite porte , elle à 5000 kms elle est peu puissante et pas chère .Ca me permet de reprendre la moto , durant la période 79 /80 j'ai roulé en bleue moi qui n'en avait jamais eu étant ado ! Mais en ville les bouchons en bagnole non merci .
Alors Flandria, mob bleue oui ! (mais gonflée bien sur ! ) Durant cette période achat de la maison , 10 ans d'orchestre les we bals , travaux , mécanique des bagnoles puis naissance de Stéphane , puis de Xavier , la moto roule trés peu .
A noter que la tête de fourche c'est le carénage du 125 S3 de 1978 recoupé et adapté = on ne jette rien !
1990/95 Honda Nsr
Toujours pas trop de fric à mettre dans la bécane et son assurance , Sébastien, un jeune voisin vends sa NSR accidentée qui à bouffé une biche + une autre en bouts qu'il à aussi cartonnée .
Tout le plastique est en miettes mais le moteur tourne comme un avion car un peu préparé .
Je revends ma vieille Cb et achéte le puzzle , nanti de colle , mastic et peinture je retape le pisse feu ! côté moteur j'affine ce qui à été commencé , peaufine la culasse, les transferts, le carbu , ect ect pour obtenir un moteur plus plein et plus coupleux .
J'en sort 165 km /h en duo ; pour un 125 c'est pas mal mais au prix de 8 l / 100.
Elle à tout d'une grande disait la pub Renault , y compris l'appêtit .
Après l'arrivée de Stéphane en 86 , Xavier en 90 , ils grandissent un peu et c'est la la fin des dépense de nounou qui va sonner le retour de la grosse cavalerie ... enfin !
1988 on passe à l'électrique
le mini kart
Quelques années avant , j'ai construit ce mini kart avec des restant de pièces de motoculture ; 2 brancards de tondeuses wolf soudés tête bêche , un moteur de débroussailleuse 90 cm3 Jlo, un plateau de peugeot 102 , des roulettes de tondeuses bunton devant et des roues pleines de tondeuse Us à l'arrière .
Ce kart va amuser tous les gamins de ma rue pendant pas mal d'années ou le dimanche tantôt quand il fait beau on se met à deux avec Jean Louis pour surveiller les pilotes en herbe.
Ensuite je le donnerai à mes neveux , puis le récupérerai lorsqu'ils aurons grandi pour mes propres enfants qui en feront assez peu .!
la belle italienne
Je refait le moteur cassé et le donne à son futur pilote.
Satisfaction de Stef ; celle ci lui va comme un gant ,assez douce elle est facile à utiliser.
Pour apprendre à conduire Stef refuse de monter derrière moi et c'est moi qui va le diriger et le conseiller depuis l'arrière et lui qui tient les gaz et le guidon .
Aussi incroyable que cela puisse paraitre jamais Stéphane ne montera derrière moi en moto même par la suite .
Plus tard une Yamaha PW 80 suivra .
Yamaha Pw 80
Rachetée à l'ami Gilles après que ses enfants ne fussent trop grands elle à été soigneusement révisée , débridée et hop ça change tout , coup de gaz et ça léve !!!
Stef en fera de nombreuses sessions , Xavier lui déclinera , c'est il fait une frayeur ? , il est aussi 4 ans plus jeune .
Elle est photographiée ici avec un 80 Suz dans lequel j'avais greffé un 125 Kawa , mais trop dangereux je l'ai redémontée ; le moteur 125 à fini dans un kart (rien ne se perd )
aprilia RS 50
.Achetée à noël 2000 elle sera utilisée d'abord par Stef puis Xavier ( sur la photo )
Excellente petite machine , entretenue , révisée et un bout préparée je l'admets elle permets une vraie initiation à la moto dont elle reprends l'équipement .
Certes elle roule vite , mais elle à de vrais freins , un bon éclairage avec clignos et stop , des amortisseurs hydrauliques et des pneus digne d'une 125.
Elle passera successivement de l'un à l'autre , pas de casse , pas de bobo et plein de bons souvenirs pour mes apprentis motards
Kawa 900 Z1
La 900 Kawa Z1 , je l'ai achetée en panne à la bourse de Romo à un gars du Puits de Dôme
Je lui ai fait une restauration totale et j'ai assez peu roulé ensuite .
De la balade oui , du pilotage un peu agressif non .
Ca freine peu , la tenue de route est médoicre malgré les Koni .
Une moto qui avait alors 20 ans elle me plaisait toujours autant mais elle n'était plus à des standards acceptables de sécurité pour s'en servir vraiment au quotidien
Un beau mythe quand même ce 900Z !.
Honda VFR 750 1989
Voilà bien une excellente machine ; elle sait tout faire et le fait bien
les 55000 kms passés en sa compagnie ne m'ont laissés que de bons souvenirs et quand il à fallut changer pour "passer à autre chose" la succession n'était pas simple tant elle m'avait comblé.
Probablement une des meilleurs machines jamais construite chez Honda.
1100 honda xX super black bird séance de réglage
Pourtant si le bridage mal ficelé la rendait peu amusante , en full c'était un incroyable vaisseau de la route . Moins brutus et plus rapide qu'une Suz Gsxr ou qu'une Zzr , elle accepte bien le duo et avec une selle confort et une baggagerie vous emmène au bout du monde à vitesse intersidérale si vous avez l'idée de tourner la poignée .
Le cri rauque du moteur dans les tours le casque qui s'écrase sur votre nez tandis que les aiguilles s'envolent vers zones interdites ; merci *** de m'avoir prêté un aérodrome pour l'essai final , manquait plus que les ailes et tirer le manche ,attachez vos ceintures et éteignez vos cigarettes ...
Ici Stef agé d'une petite quinzaine d'années en train de procéder avec moi à l'aocord de carburation avant le départ au bol d'or (sept 2000 )
A noter le pied de micro qui supporte le réservoir d'essai le temps des réglages , un reliquat de l'époque orchestre , mais ça c'est une auttre histoire...
Suzuki ( 1300 Hayabusa ) et Kawasaki ( 1200 et 1300 ZZR ) comblerons leur retard en proposant à leur tour des motos encore plus puissantes , encore plus rapides mais au final plus exclusives , donc moins faciles à utliser au quotidien.
La XX restait trés agile en virage pour un 1100 , toutes proportions gardées .
bMW R1200R
En 2008 je retourne à mes 1ers amours le Flat à beaucoup changé musclé , voir bodybuldé, le boxer se sent une âme de Ducat .
Agilité, légéreté , tenue de route et freinage pointu , tout ce qu'il faut pour absorber les jolis virages des routes paisibles sans exploser un radar. Il y a aussi des changement incroyables ,quand je l'essaye je suis amusé de voir l'indicateur de rapport engagé au tableau de bord , ça me rappelle les Gt 380 et 550 de chez Suzuki.
Je passe la 1ére rien ne se passe et le chiffre1 s'affiche ?? je lâche l'embrayage et surprise ça avance! Aucun bruit lors de ce passage ,même mes Honda claquait à froid le 1er coup, quand au R60/5 tout le quartier savait quand tu enclanchais ; un rapport le sclongggg caractéristique de la Munichoise.
Sur route, ça enroule , les vitesses passent vite voir, sans débrayer si on est pressé, la rupture arrive trés (trop) vite , ki ka di que le flat Bm c'est pour les vieux ...
les anciennes
Ah , les motos anciennes ...
La liste serait bien trop longue à énummérer ici , il vaut mieux consulter la rubrique " motos restaurées" et "elles sont reparties".
Ayant organisé durant 15 ans un rassemblement d'anciennes motos qui réunissait chaque année une centaine de machines , j'ai bien sûr présenté à cette occasion de nombreuses motos sauvées de la rouille .
Celle de la photo une 500 Terrot / Magnat Debon fut achetée en pièces incompléte dans un grenier ou elle attendait son heure parmi d'autres machines , elles aussi endormies .
les anciennes de Stéphane
Stéphane va aussi restaurer de nombreuses motos anciennes , ici en 2006 il présente sa première restauration qu'il a réalisé totalement seul ,aussi bien mécanique que la peinture .
Une 175 Monet Goyon des années 30, avec laquelle il fera de nombreuses balades.
Elle sera remplacée par une 350 Peugeot , puis une 500 Koehler Escoffier ... le virus de la collection quoi !
Xavier ne déteste pas rouler avec les anciennes à l'occasion , mais avec une préférence pour celles des années 70 .
les 600 Hornet honda
Durant quelques temps le garçons ont possédés quasiment la même bécane une Naked pour Xavier et une S pour Stéphane .
Pas de gros reproches pour ces machines fiables et dotées du moteur du 600 cbr à peine dégonflé , si , peut être une autonomie un peu juste.
A noter au milieu Paméla qui aboyait à chaque sortie d'un deux roues mais qui n'aurait pas loupé une heure de mécanique avec nous !!!
850 Tdm piste
Dirt mega 200 / KX 80
Offert à Xavier pour son BEP elle va ouvrir la route aux motos TT et enduro qui vont suivre !
Séance de TT en sous bois avec Jérémie et son 60 KX
Le cadre va rendre l'âme après de multiples réparations .
Le moteur lui survit et sera remonté dans une partie cycle de honda 125 mtx qui s'avére trop grande = c'est devenu un trail !
Donc échange à nouveau pour une partie cycle de 80 kawa Kx plus proche de la taille du dirt mais de bonne qualité . ( voir photo )
350 Husaberg de Stéphane
Empruntée pour une expo sur le TT Elle est rachetée moteur cassé à la fin du salon car prête pour la benne
Les pièces sont quasi introuvables , elle est sauvée par Stef après de longues séances de mécanique et l'adaptation d'une culasse plus moderne
Ca marche trés fort pour un collector .